dimanche 16 octobre 2011

Le retour des Nordiques dès l’an prochain??? D’autres indices..

Je reproduis ici un excellent papiel publié sur CyberPresse

Publié le 16 octobre 2011 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

La LNH à Québec: Demers et Bergeron assurés du retour des Nordiques d'ici deux ans

L'ex-entraîneur des Nordiques Jacques Demers a bon espoir... (Photo Le Soleil, Steve Deschênes)

imagesnordique L'ex-entraîneur des Nordiques Jacques Demers a bon espoir de voir bientôt une équipe de la LNH dans la capitale. Le manque de partisans dans certaines villes américaines pourrait avoir une incidence sur Québec, croit-il.

PHOTO LE SOLEIL, STEVE DESCHÊNES

 

 

Ian Bussières Le Soleil

(Québec) Les deux premiers entraîneurs des Nordiques de Québec dans la Ligue nationale de hockey (LNH), Jacques Demers et Michel Bergeron, se disent assurés que le plus haut calibre de hockey au monde reviendra dans la capitale à court terme, peut-être même dès l'an prochain selon Bergeron.

«Peut-être l'an prochain dans le Colisée Pepsi! Il y a trop d'équipes en difficulté. C'est rêver de croire que ça ira mieux cette année dans des endroits comme Phoenix, Columbus ou la Floride. Il faut aussi penser au succès remporté par les Jets de Winnipeg», a lancé Bergeron au terme du Pro-Am Célébrité Marc-André Tardif auquel il prenait part avec Demers et plusieurs autres anciens des Bleus aux Galeries de la Capitale.

«J'y crois, car M. Labeaume, M. Charest et M. Bettman... personne ne parle. Personne ne veut brusquer le dossier. Mais au fond, je suis convaincu que M. Labeaume, même s'il ne le dit pas publiquement, a un comité qui est prêt et que plusieurs choses sont déjà décidées au cas où la LNH accepterait de déménager une autre équipe. Je suis convaincu qu'ils ne se feront pas prendre par surprise», poursuit «Bergy».

Jacques Demers dit pour sa part avoir vu le retour des Nordiques dans le sourire du maire Régis Labeaume lorsqu'il a dîné avec lui samedi. «Moi, je lui ai dit que j'étais certain à 100 % que les Nordiques allaient revenir. Il n'a pas répondu, il a juste souri», a déclaré celui qui siège maintenant comme sénateur conservateur de Rigaud.

«J'y crois, car je vois ce qui se passe à Winnipeg. Dans la population, je crois que l'espoir va revenir quand il y aura la première pelletée de terre du nouveau colisée. Bien des gens sont frustrés que Gary Bettman ne dise pas qu'il y aura retour des Nordiques. Mais il faut le comprendre de ne pas ouvrir son jeu. Il ne peut pas dire ça quand il y a 10 clubs sur 30 qui vont mal», enchaîne-t-il.

Demers estime cependant que la table est mise pour le retour des Bleus, un retour qu'il voit poindre «d'ici deux ans». «C'est une question de temps. Plus le maire et les futurs propriétaires de l'équipe seront discrets, moins ils vont en parler, plus ça ira vite.»

Demers a également mentionné le fait que certaines équipes du circuit Bettman aient joué devant des foules anémiques en ce début de saison. «On a vu un peu plus de 6000 personnes à Dallas, et un peu plus de 8000 à Columbus. Ça ne peut tout simplement pas marcher, car personne ne fait de l'argent de cette façon», a conclu Demers.

No du billet: 2233-11-01-61-1

samedi 1 octobre 2011

Hommage à Jacques Doucet – La fièvre du baseball au Québec toujours vivante?

Je reproduis un excellent papiel de François Gagnon  dans CyberPresse

 

Pour l'amour du baseball et la mémoire des Expos

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  • Lorsque Jacques Doucet a conclu la diffusion du dernier match de la saison des Blue Jays de Toronto, mercredi, à l'antenne de TVA Sports, il l'a fait avec le sourire en donnant rendez-vous aux amateurs de baseball dès le printemps prochain.

Rien à voir avec les sanglots qui l'étouffaient le 3 octobre 2004 lorsque, du haut de la tribune de presse du Shea Stadium à New York, Doucet avait, avec peine et émotion, fait ses adieux à des auditeurs qu'il avait bercés de sa voix unique pendant plus de 30 ans.

Assis derrière le volant de ma voiture, j'avais dû me garer tant l'émotion transmise par Doucet était vive, touchante, poignante au terme du dernier match de l'histoire des Expos.

«Les lumières se fermaient sur une association de 36 ans avec les Expos. expos  Les trois premières années comme journaliste à La Presse. Les 33 dernières derrière le micro de CKAC. Je perdais un travail que j'adorais, mais plus encore, les amateurs de Montréal et du Québec tout entier perdaient les Expos et le baseball majeur.»

Séjour salutaire

Contrairement aux Nordiques, qui renaîtront vraisemblablement à Québec dans un Colisée tout neuf, les Expos et le baseball majeur pourraient difficilement ressusciter à Montréal. L'entrée en scène de TVA Sports a toutefois permis aux amateurs de baseball du Québec de réaliser que, malgré ses 71 ans bien comptés, le bon vieux «Grucho» n'a pas sombré avec les Expos. Qu'il est quant à lui encore bien vivant; que sa voix est toujours aussi juste; que son amour pour le baseball est aussi vif et intense qu'au jour de leur première rencontre.

Rien de nouveau pour les amateurs de balle de Québec. Ça non! Par l'entremise des Capitales, l'équipe de la Ligue Can-Am qui a redonné vie au vieux stade municipal, où Gary Carter a déjà capté les offrandes de Steve Rogers avec les Carnavals, alors club-école des Expos, Jacques Doucet a pu faire ce qu'il fait de mieux dans la vie. Ce qui le rend pleinement heureux: décrire des matchs de baseball.

Il voue d'ailleurs une profonde reconnaissance aux Capitales et aux amateurs de sports de la Belle Ville, qui l'ont accueilli à bras ouverts lorsqu'il est débarqué en ville. «Ils auraient pu me faire la vie dure. Me traiter comme le gars de Montréal qui s'en vient voler du travail à un gars de la place. Ce n'est jamais arrivé. J'ai travaillé avec un gars fantastique en François Paquet et j'ai partagé mon amour du baseball avec des gens aussi passionnés que moi au cours des six dernières années», a raconté Doucet, qui est convaincu que sans cette association de six ans avec les Capitales, il n'aurait jamais pu retrouver Rodger Brulotte, son complice de 17 saisons aux micros de CKAC.

«Six ans, c'est une éternité dans le monde des médias. Si j'avais été inactif au cours de cette période, j'aurais été vite oublié et je suis convaincu que les gens à TVA n'auraient jamais pensé à moi.»

Guerre de médias

Témoin au cours de sa longue carrière de nombreux conflits qui ont éclaté dans le merveilleux monde des médias sportifs du Québec, Jacques Doucet espère que la présence de son nouvel employeur n'entraînera pas de luttes intestines.

«À 71 ans, je n'ai plus l'âge pour ce genre de chose. RDS a tenu le baseball à bout de bras depuis le départ des Expos. J'ai eu la chance d'y travailler à titre d'animateur de relève de temps en temps. Pour l'amour du baseball, on ne peut que se réjouir que RDS diffuse les séries qui commencent, que RDS et RDS2 diffuseront quelque chose comme 180 matchs l'an prochain, peut-être plus, et que Rodger et moi en présenterons une soixantaine. C'est tout ce qui compte.»

Avis aux intéressés, Jacques Doucet favorise toujours les Phillies pour remporter la Série mondiale.

Temple de la renommée

Le retour de Doucet sur les losanges du baseball majeur l'aidera peut-être enfin à obtenir la place qui lui revient au Temple de la renommée à Cooperstown. De fait, les amateurs ont jusqu'à 17h aujourd'hui pour joindre leur vote à ceux des amateurs qui l'ont déjà soumis. Ils peuvent le faire en se rendant à l'adresse suivante: http://apps.facebook.com/my-polls/io1lvaf6.

«Les amateurs du Québec m'ont permis de terminer deuxième ou troisième au scrutin quatre fois lors des six dernières années. Je me considère vraiment choyé, car tous ces votes viennent d'ici et rien que d'ici. Le fait de revoir des collègues et amis côtoyés au cours des 30 dernières années ne nuira pas, mais je laisse l'histoire suivre son cours avec Cooperstown.»

Il en va tout autrement avec l'histoire des Expos. Après avoir traité des beaux moments (1968-1984) dans le premier tome de son ouvrage Il était une fois les Expos, Doucet, avec la précieuse complicité de Marc Robitaille (Un été sans point ni coup sûr) publiera le deuxième tome le 8 novembre prochain. Un deuxième tome plus sombre en raison de la longue agonie de l'équipe.

«Les Expos ont attiré 50 millions de spectateurs. Ils ont marqué nos étés. Que reste-t-il pour en témoigner? Youppi! que le Canadien a heureusement récupéré et une bannière qui flotte au Centre Bell. Rien d'autre! Pas même une petite plaque au parc Jarry ou au Stade olympique. Je trouve ça extrêmement désolant.»

Les mots de Doucet, ajoutés à sa voix qu'il fait bon d'entendre de nouveau, permettront de sauver, au moins un peu, l'histoire de cette équipe qui a marqué sa vie.

No de Billet: 9033-11-01-10-1