mardi 2 août 2011

Le retour des Nordiques à Québec, c’est une question de temps

Maintenant que les Thrashers d'Atlanta ont pris le chemin de Winnipeg, à quand le prochain déménagement dans la LNH? Voici un tableau des équipes de la LNH en difficultés financières.

Équipe

Proprio

Pertes $$ anuelles

Détails

Coyotes de Phoenix LNH (140 millions en 2009) 25 millions en 2010-2011

En octobre, la LNH s'est entendue avec le financier Matthew Hulsizer pour qu'il achète l'équipe pour 170 millions. La Ville de Glendale doit verser à Hulsizer 100 millions (en échange, la Ville empochera les revenus de stationnement), puis 97 millions au cours des cinq prochaines années pour qu'il gère l'amphithéâtre. L'Institut Goldwater menace de contester en cour les obligations municipales de 100 millions nécessaires pour payer Hulsizer. Comme la Ville de Glendale a accepté de payer 25 millions pour éponger les pertes la saison prochaine, Gary Bettman a un an de plus pour trouver une solution. À Phoenix, à Québec ou ailleurs.

Blue Jackets de Columbus Consortium local mené par John McConnell (80 millions en 1997) 25 millions en 2010-2011

Après des pertes de 25 millions cette saison et 53 millions au cours des trois précédentes, l'équipe serait à vendre selon Forbes. Les propriétaires des Blue Jackets nient, mais leurs finances restent précaires. L'équipe n'est pas propriétaire de son aréna, paie cinq millions par année pour le gérer mais ne peut toucher tous les revenus du Nationwide Arena.

Islanders de New York Charles Wang (130 millions en 2000) 4,5 millions en 2009-2010

Les Islanders et le comté de Nassau se sont entendus le mois dernier pour construire un nouvel aréna de 400 millions en 2015, mais l'entente n’a pas été approuvée par référendum hier. Ca sent la fin des Islanders à Uniondale. Depuis 2000, le propriétaire Charles Wang dit avoir injecté plus de 200 millions dans son équipe, qui a maintenu les pires assistances de la LNH cette saison.

Panthers de la Floride Cliff Viner et 12 investisseurs locaux (200 millions en 2009) 9,6 millions en 2009-2010

Depuis 2009, l'équipe a un nouveau propriétaire majoritaire enthousiaste, Cliff Viner. Sous l'ancien régime, les Panthers auraient perdu environ 10 millions par saison, mais ces pertes étaient compensées par les autres événements au BankAtlantic Center. L'aréna des Panthers est la propriété du comté, mais l'équipe a un bail à long terme avantageux qui lui permet de l'opérer et d'en toucher les revenus d'exploitation.

Predators de Nashville Consortium de sept hommes d'affaires locaux, dont Thomas Cigarran (174 millions en 2007) 5,5 millions 2009-2010

Détenue par sept hommes d'affaires locaux, l'équipe n'est pas à vendre et a fait des profits lors des saisons 2007-08 et 2008-09. Les Predators reçoivent une aide financière des autorités municipales variant entre quatre et sept millions par année. Leur bail leur permet toutefois de payer une pénalité de 10 millions pour quitter Nashville.

Hurricanes de la Caroline

propriétaire majoritaire Peter Karmanos

7,3 millions 2009-2010

Le propriétaire majoritaire Peter Karmanos cherche des investisseurs locaux pour acheter les 49% détenus par son ancien partenaire Thomas Thewes, décédé il y a deux ans. Karmanos ne veut pas déménager les Hurricanes.

Blues de St.Louis

minoritaire Dave Checketts

6,2 millions en 2009-2010

Les Blues ont été mis en vente en mars dernier quand le propriétaire minoritaire Dave Checketts n'a pu s'entendre avec la firme d'investissement privée Towerbrook Partners pour racheter ses actions (70%). Checketts cherche un consortium qui gardera l'équipe à St-Louis.

Lightning de Tampa Bay

Jeff Vinik

30 millions 2010-2011

C'est l'équipe de la LNH qui aurait généré les pertes les plus importantes cette saison. Par contre, leur nouveau propriétaire, Jeff Vinik, n'a payé l'équipe que 93 millions l'an dernier, alors que Forbes évalue le Lightning à 145 millions.

En fait ce que l’on peut constater à la lumière de ce tableau, c’est qu’il y avait en 2010-2011 beaucoup d’équipes qui ont essuyé des pertes, qui sous entendent des déficits accumulés lourds à supporter. Et ce sans prendre en considération qu’une nouvelle crise financière et boursière importante pourrait les rendre encore plus vulnérable…

À mon humble avis…le retour des Nordiques à Québec, n’est plus maintenant qu’une question de temps…

N o de billet 1582-11-80-20-1

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire