jeudi 14 juin 2012

En attendant mardi GWI et Glendale: Parlons du retour des Expos à Montréal

 

exposAye…Officiellement on est pas encore en été…il fait beau dehors…et en été on parle….Baseball pas de hockey…même si c’est une année d’exception…

alors Je reproduis un excellent texte qu’il y a ce matin dans le Journal de Montréal sur les Expos. D’ailleurs j’ai déjà écrit

que je croyais fermement à la possibilité du retour des Expos dans un horizon de 4-5 ans.

En résumé:

  1. Il y a un partage des revenus qui pourrait rapporté 100M$/an à la nouvelle équipe de Montréal
  2. Tant que Bud Selig est Commissaire oublions ca, mais dans 2 ans son contrat sera terminé et il aura 80 ans
  3. Il y a plusieurs équipes en difficulté actuellement.
  4. L’économie est faible aux USA et plusieurs proprios seraient disposés à vendre et déménager.
  5. Permettons nous de rêver…

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BASEBALL À MONTRÉAL

L’espoir renait

Certains rêvent de relancer les Expos à Montréal

CA_DenisPoissant

DENIS POISSANT

JOURNAL DE MONTRÉAL, PUBLIÉ LE: MERCREDI 13 JUIN 2012, 19H50 | MISE À JOUR: MERCREDI 13 JUIN 2012, 20H08

L’espoir renaît

PHOTO D’ARCHIVES

Les assistances sont en baisse aux États-Unis, ce qui redonne espoir aux partisans de baseball de revoir les Expos à Montréal.

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Alors que des villes de baseball comme Oakland et Tampa Bay en arrachent, le retour des Expos à Montréal est-il envisageable ?

C’est l’objectif ultime de Warren Cromartie et de plusieurs anciens membres des Amours, qui prendront part à des activités ce week-end pour mousser le retour du baseball dans la ­métropole.

Selon Mark Routtenberg, ancien ­actionnaire minoritaire de l’équipe, rien n’est impossible.

« D’un point de vue strictement démographique, Montréal a un meilleur profil que six ou sept villes des ligues majeures », ­explique l’homme d’affaires aujourd’hui aux commandes de la marque Bench en Amérique du Nord.

« Notre ville est plus grande et nos partisans affichent plus de passion. »

Mais…

« Tant que Bud Selig sera commissaire, c’est peine perdue. C’est dur de changer les ­impressions après ce qui est arrivé aux Expos. Les dirigeants des ligues majeures ne pensent pas que nous sommes une ville de baseball. Ils vont trouver l’aventure risquée, car nous avons déjà perdu une équipe. »

Au printemps 2011, le multimillionnaire avait exploré avec le commissaire de la Ligue Can-Am, Miles Wolff, la possibilité d’implanter une concession dans la région montréalaise. L’initiative avait soulevé un certain enthousiasme après plusieurs années de désintéressement des Québécois face au baseball.

Après mûre réflexion toutefois, ­Routtenberg ne croit plus que l’avenue du ­baseball indépendant ou même mineur soit souhaitable, pour une métropole d’envergure comme Montréal.

« Si une équipe s’établissait sur la Rive-Sud par exemple, elle serait simplement associée à la ville où elle évolue. Les gens de Montréal n’iraient à peu près pas. »

Donc, c’est tout ou rien.

Paysage différent

Et tout, ce sont bien sûr les Expos. Huit ans après leur départ, le paysage économique a bien changé.

« Lorsque nous tentions de sauver le club il y a une dizaine d’années, les conditions économiques étaient beaucoup plus difficiles », rappelle Routtenberg.

« Maintenant, grâce aux droits de télé et au partage des revenus en ­vigueur dans les majeures, les équipes moins bien nanties peuvent recevoir jusqu’à 100 millions au lieu de 40 millions, et le dollar ­canadien est au pair avec le dollar américain.

« Si cela avait été le cas à l’époque, cinq ou six personnes auraient fait la file pour tenter d’acquérir les Expos. »

Aventure d’un milliard

Routtenberg évalue à un milliard, de nos jours, le cout associé à l’implantation d’une équipe des majeures, la moitié pour l’achat d’une concession, l’autre moitié pour la construction d’un stade.

« Est-ce qu’il y a de l’argent ici ? Maintenant, je crois que oui, dit-il. Est-ce que les gens seraient prêts à dépenser autant ? Je ne sais pas. Chose certaine, c’est plus attrayant pour un propriétaire qu’au début des années 2000. Une compagnie de médias, par exemple, peut y ­tirer profit avec tout le contenu que cela peut générer. »

Qui croyait au retour des Nordiques ?

Routtenberg salue l’initiative de Cromartie.

C’est clairement un longshot, mais bon…

Il y a 17 ans, qui aurait cru au retour des Nordiques ?

Et puis, si un jour les astres étaient alignés, le bon vieux stade, avec un peu de rafistolage, pourrait ­toujours servir en attendant.

Le contrat de Selig se terminera en 2014. Il sera alors âgé de 80 ans et aura dirigé le baseball majeur pendant 22 ans.

Si l’économie américaine continue de vaciller et qu’un successeur aux idées neuves le remplace, qui sait ? Transfert ? Expansion ? Il est toujours permis de ­rêver… D’autant plus que Montréal a déjà prouvé que sa population pouvait appuyer un club se donnant les moyens d’être compétitif.

« Personne ne m’a contacté, mais si on a besoin de moi, je serais heureux de donner un coup de main », conclut Routtenberg, qui n’a pas perdu sa passion pour le baseball.


• À la suite d’une rencontre préliminaire avec Routtenberg et Éric Gagné, il y a un an, Baseball Québec fondait de beaux espoirs dans la construction d’un petit stade qui, en plus d’abriter un club indépendant, pourrait aussi lui servir de quartier général et de ­centre d’entrainement pour les jeunes joueurs d’élite. Rien de concret n’a encore transpiré de ce projet, et Routtenberg s’en est vite ­détaché.

• Plusieurs anciens joueurs de l’édition championne des Expos de 1981 ­seront honorés par les Alouettes au Stade Percival-Molson ce soir, ce qui marquera pour eux le coup de ­départ d’un week-end de festivités. ­Cromartie, Tim Raines, Bill Lee, ­Ellis Valentine, Andre Dawson, Larry Parrish, Rodney Scott, Bryn Smith, Bill Gullickson, ­Wallace Johnson, ­Rowland Office et Stan Bahnsen seront présents.

Des marchés en difficulté

PHOTO D’ARCHIVES

DES MARCHÉS EN DIFFICULTÉ

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Le diable est aux vaches à Oakland et Tampa Bay. Le propriétaire des A’s, Lew Wolff, est en voie de devenir l’homme le plus détesté à Oakland en raison de ses tentatives incessantes, mais ­infructueuses, de déménager l’équipe à San Jose.

Le commissaire Bud Selig ne veut rien savoir, car le transfert empièterait sur les droits territoriaux des Giants de San Francisco.

Selig répond à Wolff de déménager où bon lui semble… sauf bien sûr à son ­endroit de prédilection.

La guerre des nerfs fait rage. Pendant ce temps, les spectateurs continuent de bouder l’équipe qui réside à Oakland ­depuis 44 ans.

Et la situation ne s’améliore pas à Tampa Bay, malgré les succès de l’équipe.

Vous chialiez contre le Stade ­olympique ? Situé dans un quartier ­miteux de St. Petersburg, difficile d’accès aux heures de pointe, le Tropicana Field, doté du seul toit non rétractable des ­majeures et truffé d’incongruités, est bien pire encore.

Ça s’essouffle à Miami

Pas moins de 23 nouveaux stades ont vu le jour dans le baseball majeur ­depuis 1989, et seuls les A’s et les Rays, à ce jour, cherchent toujours à en bâtir un.

Ajoutez les Indians de Cleveland à la liste des clubs en difficulté au chapitre des assistances depuis quelques années.

Enfin, à Miami, la lune de miel pourrait être de courte de durée. Jeffrey Loria et David Samson ont injecté 160 millions dans la formation pour inaugurer leur beau Marlins Parks. Les spectateurs ont afflué dans les premiers matchs, mais déjà, ça s’essouffle un peu, avec une ­performance mitigée sur le terrain. ­Tiendront-ils le coup à long terme ?

Le pire, c’est que oui, sans doute. Le partage des revenus fonctionne si bien que certains plus petits marchés tirent de juteux profits même avec des gradins clairsemés.  

C’est d’ailleurs la recette des Pirates depuis plusieurs années : couper dans la masse salariale et attendre le chèque qui viendra par la poste, de toute façon.

Voyant cette gamique, Loria est mort de rire. Si le ballon se dégonfle, il n’a qu’à couper dans le gras et le tour est joué.

Ce qu’on ne sait pas, c’est si le ­baseball majeur maintiendra ad vitam æternam la même structure financière.

 

 

IMITER LE BC PLACE ?

1310738703580_ORIGINALLa solution la plus simple est souvent la meilleure. Si le baseball devait revenir, un Stade olympique remis au goût du jour ferait le ­travail, selon Rodger Brulotte.

Suffirait de changer l’angle des sièges et de les réduire à 35 000, créant un sentiment de proximité pour le public.

« Une équipe n’aurait qu’à ­injecter 50 millions, c’est toujours pas mal moins cher qu’un ­nouveau stade », dit Brulotte.

Ce montant ne comprendrait ­cependant pas l’installation d’un nouveau toit rétractable par la ­Régie des installations olympiques.

De toute manière, un jour ou l’autre, la RIO devra en arriver là.

À Vancouver, c’est la voie qui a été empruntée, et le BC Place ­revampé avec son magnifique toit est maintenant considéré comme l’un des plus beaux stades en ­Amérique.

Bien sûr, on peut aussi rêver d’un nouveau stade en plein air au centre-ville… sauf que les ­endroits se font de plus en plus rares.

Pourquoi pas au parc Jean-Drapeau sur le site de l’Expo 67 ? Pas assez de stationnement… mais quelle vue !

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